Diable de Vauvert remporte le Prix de Paris Marathon Race 2022

La dernière compétition des Prix d’Amérique Races ZEturf, le Prix de Paris – Marathon Race revient à Diable de Vauvert, meilleur finisseur et vainqueur ici de la plus belle course de sa carrière. Et le record est même battu.

Le Conseil des Chevaux de Normandie, organisateur du Salon du trot en Normandie, a posé 3 questions à Franck Lemuet, éleveur et propriétaire de Diable de Vauvert:

• Qu’est-ce qui vous anime le plus : l’élevage ou d’être propriétaire ?
  Ce qui me satisfait le plus est d’être éleveur
• Quel souvenir gardez-vous de votre passage au Salon du Trot à Saint-Lô ? Encouragez-vous les propriétaires étalonniers à y participer ?
  Nous avons participé avec Diable de Vauvert au Salon du trot en 2019. Il s’agissait pour les éleveurs présents d’une belle opportunité de faire confiance à un jeune étalon à l’aube d’une carrière en plein épanouissement au plus haut niveau.
• Quels sont les points positifs de la Normandie pour produire des champions de groupe 1 ?
  Tout d’abord l’accessibilité à la qualité et à la diversité génétique et ensuite la présence de professionnels de qualité dans toutes les compétences nécessaires à l’épanouissement d’un cheval à fort potentiel.

Annoncé comme l’objectif ultime de Diable de Vauvert depuis le début de l’hiver, le Prix de Paris-Marathon Race revient au protégé de Bertrand Le Beller et Franck Lemuet. C’est un premier succès de Groupe I pour toute la team normande : pour le cheval aujourd’hui âgé de 9 ans, mais aussi pour son éleveur-propriétaire Franck Lemuet, pour son entraîneur Bertrand Le Beller et pour son driver Tony Le Beller en France. Le pilote a expliqué sur Equidia: « On a eu un parcours sur mesure. Avec le jeu des relais, on s’est retrouvé à une place parfaite. Bertrand a préparé la course magnifiquement, le cheval ne tire pas, c’est splendide. J’ai gagné trois Groupes I à l’étranger et là c’est mon premier en France, en plus pour mon petit frère. »

Crédit photo: JLL – Le Trot – Franck Lemuet, éleveur-propriétaire de Diable de Vauvert, embrasse son champion