Acteurs de la filière équine, vous êtes consommateurs de matières plastiques au quotidien (ficelles, filets, plastiques d’enrubannés, sacs de copeaux, …). Les déchets produits peuvent constituer une véritable problématique environnementale.
La société RecyOuest en collaboration avec le Label EquuRES a réalisé une enquête sur les utilisations du plastique dans le monde du cheval. L’objectif était de réaliser un état des lieux de vos habitudes vis-à-vis du plastique.
• 100 % des acteurs de la filière équine interrogés utilisent du plastique dans leur exploitation
• Et ce sont les filets et ficelles agricoles qui constituent la majorité du gisement à 80%
52 % des déchets plastiques produits sont envoyés à la déchetterie
13% des déchets sont mis dans les poubelles (ménager et tri)
17% des déchets sont brûlés
26 % participent aux collectes d’ADIVALOR*, mais seulement 8 y ont recours de manière exclusive
Le brûlage a un impact environnemental particulièrement dévastateur cela entraîne une pollution atmosphérique par relargage de gaz à effet de serre et de substances toxiques comme des dioxines, furannes, PCB ou encore du mercure. Ces polluants peuvent ainsi migrer vers l’atmosphère, les sols et cultures avoisinantes puis les nappes phréatiques.
Il y a donc un enjeu majeur à accentuer la sensibilisation des exploitants sur le tri et le recyclage. Malgré les efforts de Recyouest en partenariat avec le Label EquuRES, une majorité des interrogés ne sait toujours pas que ces types de déchets plastiques se recyclent. Ce manque de connaissances entraine un faible taux de collecte dans la filière équine.
Cette enquête démontre que le gisement des filets et ficelles agricoles dans le monde équin est délaissé. La filière équine mérite d’être au centre d’un programme de collecte au même titre que la filière agricole. Cette étude a permis de mettre en lumière les problématiques du tri et du recyclage dans le monde équin. Trop de personnes pensent que leurs filets et ficelles usagés ne se recyclent pas. Le fait le plus marquant est le manque de connaissances et de dispositifs de la filière pour mener à bien une collecte de ses déchets.
Rapprochez vous de RecyOuest si vous êtes en Normandie ou d’Adivalor via les coopératives agricoles locales si vous êtes situés dans les autres régions.