L’automne est arrivé et avec lui de nouveaux cas de myopathie atypique !
Le RESPE (réseau d’épidémio-surveillance en pathologie équine) et l’AMAG (Belgique) vous appellent à la vigilance en ce début d’automne, saison à risque concernant l’apparition des cas de Myopathie Atypique.
A la date du 25 octobre 2016, 11 cas compatibles avec le diagnostic de myopathie atypique ont été communiqués à l’AMAG. Ces cas ont été recensés en France (8 cas), en Belgique (2 cas) et en Grande-Bretagne (1 cas).
Le RESPE a reçu des déclarations pour 5 suspicions en octobre, dans les départements du Morbihan, du Calvados, de l’Orne, de l’Ille-et-Vilaine et de Seine-et-Marne. Certains prélèvements sont encore en cours d’analyse, mais 1 cas a été confirmé et 1 infirmé jusqu’à présent. Par ailleurs, le cas décrit en Ille-et-Vilaine, encore en cours, présentait des signes cliniques et un contexte épidémiologique très évocateurs de myopathie atypique (présence d’érables sycomores dans la pâture, forte pluie les jours précédant l’apparition des signes). Certaines conditions météorologiques (fortes précipitations ou vents violents) favorisent la libération d’un grand nombre de samares dans l’environnement ce qui augmente le risque d’ingestion par les équidés.
Les conditions climatiques automnales sont propices à l’émergence de cas de myopathie atypique. Aujourd’hui nous savons que la toxine responsable de la myopathie atypique est présente dans les graines et les plantules de certains érables dont l’Acer pseudoplatanus (= érable sycomore). Il est donc primordial d’éviter que les équidés (chevaux, ânes, zèbres…) ne les ingèrent. Avec la chute des graines à cette période de l’année, il faut limiter dans la limite du possible l’accès aux pâtures qui contiennent des érables. Attention, le vent disperse les graines : il est important de parcourir votre prairie pour vous assurer qu’elle n’en contient pas.
Vous pouvez retrouver la fiche du RESPE sur la myopathie atypique en cliquant ici.
Source: RESPE